Descriptif détaillé
Au sommaire du numéro 216 de septembre 2022 :
Tout est parti de feuilles, de cahiers et de livres qui traînaient souvent sur la table du salon, table qui sert accessoirement de bureau à ma compagne institutrice. Il était temps de prendre une décision « difficile » : remplacer le meuble d’entrée que nous avions alors, rempli d’une collection de CD, écho d’une époque révolue où la cassette et l’autoreverse régnaient en maître… Il fallait réaliser un meuble qui permette de ranger des documents de format courant (A4). Nous avons défi ni un meuble d’une profondeur de 350 mm, conservant des proportions proches de celui qu’il allait remplacer. Pour l’esthétique, l’idée était de partir de portes recouvertes d’un placage de formes rectilignes, de type frisage, qui viendrait contraster avec un bâti plus en courbes (angles arrondis du bâti et des portes, extrémités des traverses du piètement arrondies et poignées rondes).
Construire, rénover, bricoler : la fixation intervient dans la plupart des travaux. Vous serez forcément amené à fixer des pièces aux murs, aux sols ou aux plafonds de votre maison. La fixation exige un ancrage à toute épreuve pour éviter tout risque de rupture, et assurer ainsi la pérennité des biens, voire la sécurité des personnes dans certains cas extrêmes. Je vous propose dans cet article des éléments d’informations pour mieux comprendre les problèmes qui se posent et y répondre au mieux !
Je suis menuisier amateur et j’exerce actuellement en tant qu’ORL et chirurgien cervico-facial dans un centre de lutte contre le cancer en Île-de-France (Institut Gustave Roussy). Le travail du bois est un plaisir, une passion, mais il expose à de nombreux risques pour la santé : traumatismes physiques (coupures, entorses…), exposition au bruit, exposition à la poussière de bois, et leurs conséquences (surdité, allergies, cancers…). Les causes de ces affections sont connues et évitables. Malheureusement, encore trop de professionnels du bois qui ne respectaient pas les mesures de avoir négligé leurs symptômes. Les jeunes menuisiers professionnels que je côtoie semblent avoir été sensibilisés au problème. En témoigne la baisse du niveau d’empoussièrement des ateliers entre les années 1985-1991 vs 2002-2006 (rapport SFMT 2011). Cependant, je suis inquiet de voir nombre de vidéos sur Internet dans lesquelles les EPI et les aspirations ne sont pas utilisés. Informer les menuisiers amateurs/autodidactes me semble donc primordial. Je suis doublement concerné par la problématique de la santé et du travail du bois de par mon métier et mes hobbies. Ainsi, récemment après avoir diagnostiqué un cancer sinusien à un menuisier amateur, j’ai décidé qu’il était grand temps d’écrire un article sur ce sujet pour Le Bouvet.
Suite à l’article très intéressant et très complet de Cyril Boinon qui traite de la rénovation d’une toupie, paru dans Le Bouvet n° 214, je voudrais apporter des compléments d’information et d’amélioration du point de vue de la sécurité. La rénovation de cette toupie a été effectuée pour une utilisation personnelle (par et pour un particulier) et n’est pas soumise aux contraintes imposées par les normes en vigueur, qui valent pour les professionnelles embauchant des salariés. Cela dit, elles ont été établies pour garantir au mieux la sécurité des opérateurs de machines et doivent donc être prises en considération sans réserve. Je travaille pour le compte d’une entreprise de prestation de services en électricité et automatismes, mon métier consiste à concevoir et installer des machines. En ma qualité de professionnel du domaine, j’ai relevé quelques points qui posent problème. En accord avec Cyril, je vais vous les exposer mais aussi vous donner les moyens de les résoudre, et je terminerai par quelques conseils et propositions d’améliorations subsidiaires.
Il y a des projets qui, de prime abord, ne semblent pas ou plus poser de difficultés, avec l’expérience et la pratique acquises. On les aborde plein de confiance, sûr que toutes les opérations se dérouleront sans aléa. Mais l’excès de confiance peut conduire à omettre les vérifications nécessaires pour mener à bien son projet de fabrication (s’assurer que c’est bien la pièce ou le lot de pièces à usiner, le bon positionnement, les pointages
machines voulus…) et, au cours ou en fin d’une opération, à ne plus juger nécessaire de mener certains contrôles… C’est alors que les bêtises ou les erreurs surviennent et que l’on redécouvre qu’il aurait mieux valu bien vérifier avant ! Je m’en suis rendu compte à plusieurs reprises dans ce projet de « bahuts », pourtant très simples dans leur apparence.
Nouveautés outillage, machines et matériaux : machines compactes sans fil AEG, cheville polyvalente Red Head, scie sauteuse Metabo.
Et vos rubriques habituelles : bloc-notes, carnet d'adresses
48 pages
Format: 21 x 29,7 cm
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