• PLAN : Une encoignure avec porte cintrée en plan
• TECHNIQUE D’ÉBÉNISTERIE : À propos de rallonges de table de dégauchisseuse…
• TECHNIQUE D’ÉBÉNISTERIE : La marqueterie Boulle
• NOUVEAUTÉS – TESTS : L’affleureuse « FRB300 » de Virutex
• TECHNIQUE D’ÉBÉNISTERIE : Technique de restauration : la rénovation d’un miroir de cheminée (d’époque Louis XVI ?)
• NOUVEAUTÉS – ACTUS : Livres • Salons • Outillage • machines • matériaux
Descriptif détaillé
Au sommaire du numéro 217 de novembre 2022 :
La routine n’existe pas dans le travail du bois. Même après quarante années de pratique, certes en dilettante, j’apprends toujours. La mise en œuvre de cette réalisation d’apparence modeste me l’a confirmée. Me sachant désœuvré depuis plusieurs semaines, une amie a eu pitié de moi et m’a passé commande pour un petit meuble d’appoint. Il s’agissait de valoriser l’espace formé par un retour de cloison situé dans une chambre.
Outre sa largeur de coupe, une des caractéristiques importantes d’une dégauchisseuse réside dans la longueur de ses tables. Pour dégauchir confortablement des pièces longues, il faudrait, dans l’idéal, disposer d’une table d’entrée et d’une table de sortie aussi longues que les pièces à passer. Certaines machines de professionnel ont des tables d’une longueur cumulée qui fl irte avec les 3,50 m pour les plus longues (soit une table d’entrée d’une longueur d’environ 1,70 m). Sans disposer d’une telle machine, dont le prix augmente avec la taille, la solution consiste à ajouter des rallonges de table. La question qui se pose est alors la suivante : faut-il une ou deux rallonges de table, l’une en entrée, la seconde en sortie ?
Comme tout boiseux qui se respecte, je connaissais la marqueterie Boulle, de renommée, mais je n’avais jamais eu l’occasion de m’y attaquer et pour tout dire je n’aurais pas osé si l’occasion ne m’avait pas été offerte de participer à un stage. Je m’y suis inscrit et je n’ai pas été déçu. À l’issue, séduit par la technique de fabrication, m’est venue l’idée de réaliser une paire de cabinets de voyage.
L’affleureuse est méconnue par rapport à la défonceuse. On la considère fréquemment comme une « petite » défonceuse (on la trouve d’ailleurs sous le nom de « défonceuse » à batterie sur le site Internet de Virutex en version française). Pourtant, même si les deux machines se ressemblent fortement et qu’elles ont des caractéristiques et des fonctions communes, elles ne sont pas prédisposées aux mêmes usages.
Un de mes neveux a récupéré, venant de ses lointains aïeux, un ancien miroir de cheminée qui après avoir séjourné pendant plusieurs années au fond d’un grenier ou d’un sous-sol présentait de nombreux manques de motifs ornementaux, surtout en partie basse. Les décors de ce miroir sont en plâtre collé sur un cadre en bois blanc et son fronton ouvragé est également en plâtre, moulé sur une armature de fil de fer. Ce fronton était cassé en plusieurs endroits et seul le fil de fer permettait de ne pas perdre de morceaux. Pour rénover ce miroir, j’ai employé certaines techniques qui, je pense, peuvent être transposables dans le cadre de restaurations de menuiseries anciennes, voire de mobilier.
Nouveautés livres, salons, outillage, machines et matériaux : Le Design de meubles de l'anarchiste, Forêts : des racines et des hommes, Guide du bois, de la menuiserie et de l'ébénisterie, Salon « Résonance[s] » à Strasbourg, Haches : composantes, choix, utilisations, entretien, affûtage et sécurité…
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