Au sommaire du numéro 221 de juillet 2023 :
• LE BOIS MATIÈRE :Reconnaître et choisir un bois sur pied
• LE BOIS MATIÈRE : Les érables (et consorts)
• TECHNIQUE D’ÉBÉNISTERIE : Initiation à la lutherie : des techniques à découvrir (partie 1)
• MENUISERIE : Ajustage facile : le « grimachaille »
• ORGANISATION DE L’ATELIER : Filtration : assainissez l’air de votre atelier
Descriptif détaillé
Au sommaire du numéro 221 de juillet 2023 :
À papoter de vive voix comme à parcourir des sites Internet sur le travail du bois, je me suis aperçu que de nombreux boiseux rencontraient des difficultés pour identifier les différentes essences de leur matière de prédilection. Il faut dire que ce n’est pas facile d’identifier les essences à coup sûr. Sous forme de planches, on y parvient avec le temps et l’expérience quand on travaille le bois. Mais sur pied, c’est plus compliqué ! En forêt, on se sent souvent démunis devant des arbres qui demeurent mystérieux : l’identification prend une tournure plus difficile. Quel dommage, surtout lorsque l’on a la possibilité de récupérer un tronc ou une grume pour le transformer en plots ! Je vous propose donc, au fil d’une chronique régulière dans Le Bouvet, de
vous apporter mon aide avec quelques éléments concrets afin de faciliter l’identification du bois sur pied.
La famille des érables est un bel exemple de diversité, qui présente un intérêt certain pour le travail du bois. Les différentes variétés sont l’érable sycomore, l’érable plane, l’érable champêtre, ainsi que l’érable à feuille d’obier et l’érable de Montpellier, ces deux dernières variétés étant plus présentes dans le sud de la France. Lorrain de nature, je vais cantonner mon analyse aux trois premières variétés. Notez le mot « consort » dans le titre de cet article, car j’ai décidé d’adjoindre à cette famille le platane, qui n’y appartient pas, mais pour vous mettre en garde contre tout amalgame, sa feuille étant très ressemblante à celle de l’érable plane. Comme évoqué dans l’article de présentation de cette nouvelle rubrique, je vais traiter ces essences en même temps, mais critère par critère. Vous pourrez ainsi comparer les différences morphologiques (notamment avec l’appui des photographies). J’espère ainsi gagner en compréhension et vous aider à les mémoriser pour vous apprendre à reconnaître les arbres sur pied.
Cela faisait très longtemps que l’idée de me fabriquer mon propre instrument me trottait dans la tête, mais ce projet était sans cesse repoussé pour diverses raisons. Dont l’appréhension de devoir mettre en oeuvre des techniques qui m’étaient complètement inconnues. Pourtant, avec l’expérience du travail du bois qui est la mienne et un peu de documentation, j’ai réussi à contourner tous les obstacles qui se présentaient à moi et à mener à bien ce nouveau challenge. Entre le premier coup de scie et la première note, cela m’a pris trois mois, soit bien moins que ce que je m’étais imaginé !
Le grimachaille, vous connaissez ? C’est un instrument facile à se fabriquer et bien pratique ! Je l’ai découvert en dévorant la collection de numéros du Bouvet que m’a offert mon grand-père il y a bien des années, quand je me suis lancé dans l’apprentissage du travail du bois. Cet instrument a tout de suite suscité mon intérêt et j’ai vite pressenti les nombreux services qu’il pourrait me rendre. D’ailleurs, avec les années, dans le cadre de mon métier de menuisier-ébéniste, sa mise en œuvre m’a bien souvent facilité la tâche (lors de chantiers d’aménagement : pose de cloisons en plaques de plâtre, panneaux décors, plans de travail…).
Quelle que soit l’essence que l’on travaille, les poussières de bois sont susceptibles de provoquer des maladies graves à court terme, voire des dizaines d’années après l’exposition (sur le sujet, voyez l’article « Travail du bois et santé » du Bouvet n° 216). Si de nombreux professionnels sont concernés par ce problème, les amateurs le sont aussi, même si c’est dans une moindre mesure ! Les poussières de bois et copeaux posent d’ailleurs un autre souci, de sécurité, moins connu : en suspension dans l’air, elles peuvent former un mélange « stoechiométrique » oxygène-poussière, enclin à provoquer une explosion (si exposé à une étincelle, une braise ou une flamme). Il est d’ailleurs strictement interdit de fumer dans un atelier de menuiserie-ébénisterie. Alors comment prévenir ces risques associés aux poussières ? Tout simplement en réduisant leurs émissions et en filtrant l’air ambiant de nos ateliers.
Nouveautés livres, salons : Salon « Habitat & Bois » 2023 à Épinal, livre Construisez votre tiny house… et changez de vie !, salon « Journées du bois tourné » à Aiguines, livre 15 projets bois pour le jardin à faire en un week-end…
Et vos rubriques habituelles : carnet d'adresses, petites annonces
48 pages
Format: 21 x 29,7 cm
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