Au sommaire du numéro 230 de janvier 2025 :
• NOUVEAUTÉS – ACTUS : Interview : Magali Donnat responsable de l’École Supérieure d’Ébénisterie d’Avignon
• LE BOIS MATIÈRE : Le pommier
• TECHNIQUE D’ÉBÉNISTERIE : Moulurer toutes les courbes
• ORGANISATION DE L’ATELIER : Retour d’expérience : la fabrication d’un établi de type Roubo
• PLAN : Une console « sous-estimée »
• NOUVEAUTÉS – ACTUS : défonceuse Trend T8, règle UJK pour scie à ruban, vitrificateur Blanchon Intensiv Biosourcé, scie plongeante sans fil AEG.
LE BOUVET N° 230 - janvier 2025
• NOUVEAUTÉS – ACTUS : Interview : Magali Donnat responsable de l’École Supérieure d’Ébénisterie d’Avignon
• LE BOIS MATIÈRE : Le pommier
• TECHNIQUE D’ÉBÉNISTERIE : Moulurer toutes les courbes
• ORGANISATION DE L’ATELIER : Retour d’expérience : la fabrication d’un établi de type Roubo
• PLAN : Une console « sous-estimée »
• NOUVEAUTÉS – ACTUS : défonceuse Trend T8, règle UJK pour scie à ruban, vitrificateur Blanchon Intensiv Biosourcé, scie plongeante sans fil AEG.
Descriptif détaillé
Au sommaire du numéro 230 de janvier 2025 :
Pour fêter ses 40 ans, l’École supérieure d’ébénisterie d’Avignon (ESEA) a organisé le 12 octobre une exposition rétrospective des œuvres conçues et réalisées par ses élèves depuis sa création. Quarante oeuvres pour raconter quatre décennies de cet organisme de formation pour adultes, qui forme à l’ébénisterie, à la sculpture, et à la dorure sur bois. Rencontre avec sa responsable, fille du fondateur de l’école.
Avec ce nouvel article, nous allons à la rencontre d’arbres difficiles à identifier en milieu naturel : les pommiers. La confusion risque d’être fréquente avec d’autres fruitiers forestiers, notamment le poirier et l’alisier, surtout en hiver (sans feuille) et sur les sujets de taille modeste. Il faudra donc faire preuve de persévérance et procéder à certaines vérifications afin de s’assurer d’une bonne identification. Pour les arbres de dimensions relativement conséquentes, ce sera plus aisé. Heureuse fatalité pour nous autres boiseux, car c’est bien entendu eux qui seront les plus à même de fournir un maximum de bois d’œuvre exploitable.
Actuellement, si la mode est aux lignes épurées, durant des siècles, il en fut tout autre. Du fond des temps à nos jours, les meubles ont été ornementés de moulures. Des lignes rigides du Moyen Âge au style baroque du XVIIIe siècle, les compagnons, dotés d’outils souvent rustiques, n’ont eu de cesse de faire évoluer les moulures jusqu’à des niveaux de complexité qui laissent songeur. De nos jours, les moulures décoratives sont le plus souvent réalisées à la toupie stationnaire ou à la défonceuse. Et avouons-le, c’est souvent la simplicité de mise en œuvre qui influence le choix du profil, notamment lorsque les formes nous ouvrent des perspectives d’assemblage simplifiés. Les anciens n’avaient pas notre outillage sophistiqué et se laissaient pourtant plus de liberté dans le choix de la forme des moulures. Que leurs ouvrages soient rectilignes ou chantournés, ils s’interrogeaient essentiellement sur la difficulté et la quantité de bois à enlever pour obtenir les moulures souhaitées (ces critères impactant directement le temps de travail). J’ai en outre constaté que les moulures utilisées autrefois étaient souvent non contre-profilables. « Tarabiscotées » de reliefs, indifféremment en creux et en bosses, elles étaient mises en évidence. Avec les techniques
et l’outillage de l’époque, ce n’était pas un problème. Mais c’est devenu plus compliqué à l’aire de l’industrialisation et des machines. Les reliefs non contre-profilables des moulures se sont petit à petit estompés jusqu’à pratiquement disparaître. Et, avec eux, certaines techniques de mouluration de pièces chantournées ou galbées. C’est ce que je vous propose de redécouvrir dans cet article.
Il y a trois ans, j’ai démarré sur Internet la formation « Fier de faire mes meubles » et je me suis fabriqué un établi mobile avec un plateau type MFT. Cet établi a, depuis, été transformé pour recevoir une scie sous table et un chariot de coupe. Malheureusement, les glissières de ce chariot ont fragilisé le plateau, qui n’est aujourd’hui plus du tout plan. En parallèle, je me suis également découvert un réel intérêt pour le travail aux outils à main, en particulier les rabots. Il ne me fallait pas plus d’excuses pour me lancer dans la fabrication d’un nouvel établi, solide et fonctionnel.
Pour me donner envie de m’engager dans un nouveau projet, il faut que cela représente un certain défi. C’est presque essentiel pour moi. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas et je n’ai pas toujours le choix, non plus : le « client » est roi. Le modèle de console objet de cet article, est à priori le type même de meuble qui peut être fabriqué en grande série dans des matériaux bon marché, genre mélaminé, avec la solidité qui va avec, et très certainement destiné à finir de manière anticipée dans une déchetterie. Il n’a pas une structure conventionnelle, entre ses pieds fragilisés par une forte cambrure en partie haute et son plateau suspendu par ses deux extrémités, portant lui-même un tiroir suspendu… Cela dit, en adaptant les techniques de fabrication et en utilisant des matériaux de qualité, ce meuble peut très bien s’inscrire dans la durée et vous allez voir que sa réalisation présente un réel intérêt technique voire un défi !
Nouveautés livres, salons, matériel : livre J’aménage mon van : carnet de suivi de mon projet, de Lucile Hétier et Pierre-François Lecardez, livre Passez votre CAP Menuisier Fabricant, de Yves Benoît, livre Se soigner à l’atelier, de Jeffery Hill, appel à exposants salon « Arts du bois » de Laheycourt (55), exposition 40 ans de l'ESEA (84), connecteurs d’aspiration « MagQuick » de Woodpeckers, disque à tourner « SpheroPlane » d'Arbortech, jauge de réglage JessEm.
Et vos rubriques habituelles : carnet d'adresses, stages, petites annonces
48 pages
Format: 21 x 29,7 cm
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